Speaker
Description
Les jeunes ne peuvent pas changer leur passé, mais l’avenir - lui - leur appartient. Madagascar, autrefois réputé comme étant l’île verte, est devenu maintenant une île rouge à cause de la destruction de son environnement, perpétrée par ses habitants. Conscients de ce problème, des jeunes étudiants des universités de Madagascar ont créé des clubs vintsy, et formé ensuite l’Unis vers vintsy, une fédération de jeunes qui s’engage à protéger l’environnement par divers moyens comme le reboisement, la sensibilisation ou encore les descentes dans les écoles et communautés locales. Pour étudier les sources de motivation de ces jeunes, il s’avère bénéfique de procéder à l’approche écosystémique, c’est-à-dire à l’analyse des interactions et interdépendances des éléments, naturels et socioculturels, qui constituent l’environnement. L’objectif est de mieux cerner les différents facteurs qui incitent les jeunes à lutter pour cette cause tout en analysant leur motivation personnelle. Si l’on se réfère en effet à la dynamique sociale malagasy ayant engendré la dégradation de l’écosystème de la Grande île, force est de constater que les pratiques ancestrales qui ne s’adaptent plus à la réalité contemporaine, notamment l’explosion démographique de ces dernières années (12.239.000 habitants en 1993, puis 25.674.196 habitants en 2018) y ont pour quelque-chose. Ainsi, repenser à l’engagement et à la passion de cette nouvelle génération pour son habitat naturel, c’est dégager une perspective quant à l’atteinte ou non des objectifs de développement durable à l’horizon 2030, notamment les numéros 2, 6, 12, 13, 14 et 15.