Soutenance publique de la thèse de doctorat d'Olivier Latteur pour l'obtention du grade de Docteur en Histoire, Histoire de l'art et Archéologie.
Cohabiter avec l'Antiquité (XVIe-XVIIIe siècles). Antiquarisme, traditions locales et impact paysager des vestiges antiques dans les Pays-Bas méridionaux et la Principauté de Liège (1565-1794).
Résumé
Au cours de l’époque moderne (16e-18e siècles), l’Antiquité fascine. La péninsule italienne, destination phare du « Grand Tour », est sillonnée par les artistes, les érudits et les voyageurs qui y admirent ses remarquables ruines romaines. Si le phénomène italien a fait l’objet de nombreuses recherches, l’attrait exercé par les vestiges des anciennes provinces de l’empire demeure encore largement méconnu. Cette recherche doctorale aborde la question de la réception des reliquats de la présence romaine dans les Pays-Bas méridionaux et la principauté de Liège, un espace qui englobe la Belgique, le Luxembourg et le nord de la France actuels et qui propose un ensemble atypique de vestiges romains (voies, tumuli, murailles, mausolée…) ou supposés tels. Mobilisant un corpus de sources diversifié et en différentes langues, cette étude met en lumière les rapports complexes qu’entretient la société moderne avec les traces de son passé antique. Les vestiges marquent le paysage de leur empreinte et alimentent l’imaginaire des populations. Ils suscitent l’intérêt d’érudits et d’antiquaires, qui mettent au point une méthode empirique dévoilant peu à peu le passé romain de la région. Ces témoins matériels de l’Histoire sont également des symboles identitaires qui nourrissent les enquêtes et les polémiques sur le passé des communautés, à une époque où ancienneté et prestige sont étroitement liés.
Membres du jury
Informations pratiques
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Port du masque obligatoire durant la séance et dans les bâtiments.
Covid Safe Ticket obligatoire pour le drink.
Faculté de Philosophie et Lettres